Ainsi que je le répète chaque semaine durant mon « café SEO« , le référencement naturel ne doit constituer qu’une part de votre stratégie marketing sur le web.
Avec le poil de notoriété acquis ces quatre dernières années j’ai attiré l’intérêt de clients de plus grande envergure que les PME et entrepreneurs autonomes qui constituent ma clientèle de base habituellement.
(Je ne puis malheureusement pas donner de marques, les clauses de confidentialité que je signe dans certains cas relèvent de la pure paranoïa).
Ces clients aux ambitions plus larges (parfois d’aura mondiale) et aux budgets plus confortables ( pour ne pas dire plus réalistes), sont souvent pris en charge par des agences marketing ou/et studios de création et communication.
Dans de tels cas , je me retrouve membre d’une équipe qui travaille de façon coordonnée dans une stratégie affichée de présence commerciale multi canal: presse traditionnelle, télé, campagne d’affichage, buzz sur la toile, présence médias sociaux et SEO, tout y passe, c’est passionnant pour qui comme moi ne sort pas d’une moule « marketing ».
Les métiers impliqués ont des noms « très branchés »
- Attaché de presse
- Créatif
- Web designer
- Expert médias sociaux
- « Youtuber »
- « Consultant digital »
- Consultant SEO,
- Expert Adwords
- Pros du réseautage d’affaire, lobbyistes
Inutile de dire que les capitaux valsent et que le coût de ma prestation apparaît comme une galéjade dans de tels plans de comm.
Que retenir de ces collaborations?
et pourquoi je vous en parle ici!
1) Une base fondamentale qui n’est pas nouvelle
Il ne faut pas mettre ses espoirs , son énergie et ses capitaux dans un seul canal de promotion.
Il ne faut pas penser que votre bonne idée, votre beau produit, votre beau site web est ce qu’attendait le reste du monde avec impatience et qu’une fois votre site positionné dans le top 3 sur votre requête reine, les commandes vont affluer et l’argent couler à flot!
Les règles du commerce et du marketing sont les mêmes sur le web que dans le commerce traditionnel, mais les conditions de la bagarre sont plus dures.
Il est en effet plus facile d’être le meilleur et le plus connu dans son quartier ou dans sa ville que sur la SERP (Search Engine Response Page), c’est une question de taille de territoire et le web est très très vaste. C’est aussi une question d’image et de marque.
2) Ne pas oublier le réseau humain, celui de la vraie vie
Il existe de nombreux groupes de réseautage d’affaire, liés par des critères spécifiques qui font que chacun a lieu d’exister, mais des plus cools (CERF) au plus exigeants (Rotary Club) en passant par les plus mercantiles (GR), trouver sa place dans un ou deux d’entre-eux… c’est surtout trouver sa place en général… et cela peut faire une différence notable.
Répartir ses efforts avec réalisme sur le web aussi
Cette règle de la promotion multi-supports s’applique aussi dans l’acquisition de trafic. Analytics, l’outil Google des statistiques de la fréquentation de votre site web, détaille clairement cette acquisition de trafic.
Analytics, tableau de votre trafic.
On sait depuis longtemps que l’acquisition équilibrée de visites est « mère de sureté ». Le trafic d’un site web devrait se répartir plus ou moins équitablement entre
- les clics du référencement naturel ( requêtes tapées)
- le trafic référent (les liens acquis)
- le trafic social (présence active sur les réseaux sociaux )
- les accès directs à votre site (votre réputation)
- éventuellement le trafic payant ( Adwords)
et le marketing direct qui oblige à descendre dans la rue , ou sortir le soir pour mouiller la chemise sur le terrain par des actions de promotion, du relationnel et de la publicité bien ciblée.
Kristof Maret, Consultant rédacteur Web de Référencement PME, SEO à Montréal.