Seuls 2 des 10 sites les plus populaires du Web mondial sont des sites de contenu
–> La fonction du site compterait-elle plus que le contenu ?
Grace aux techniques de l’API Cloud Vision, la détection d’OBJETS est effective dans les images
–>savez-vous que cela constitue un paramètre dans le positionnement
Google dispose d’évaluateurs de recherche pour déterminer la qualité des résultats
–> voici le guide complet en pdf à télécharger et comment on peut s’en servir dans une perspective de référencement Web
Seuls 2 des 10 sites les plus populaires du Web sont des sites de contenu,
Pour comprendre complètement cette affirmation, il suffit de jeter un œil sur le classement des 10 sites les plus populaires selon Ebizma. Il semble que les sites les plus populaires en Mars 2017 étaient :
Rien de surprenant (sauf que ce classement exclu visiblement le web chinois (Baidu , Tencent QQ, Taobao entre autres).
Pourtant, si l’on y regarde bien, on remarque que seuls Wikipédia et YouTube sont des sites web vraiment axés sur le contenu. Les autres sont des « portails de contenu » si on peut dire, mais ils n’offrent pas du contenu ainsi qu’on l’entend habituellement dans une visée SEO.
Cela conduit à une question importante :
Est-ce que la fonction compte plus que le contenu ?
Huit de ces sites offrent à leurs utilisateurs cibles quelque chose à faire et non quelque chose à consommer.
Comme Carter Bowles de Northcutt l’affirme, ils ne se limitent pas à offrir une lecture passive de pages ou de vidéos, mais ils proposent des outils ou des lieux pour faire quelque chose. Ces sites sont très populaires parce que l’action requise de la part de l’utilisateur ne se limite pas à la consommation de contenu.
Par exemple, Google est un outil qui donne aux utilisateurs la possibilité de rechercher rapidement dans l’ensemble du Web des renseignements ou informations, sur n’importe quel sujet. Il n’est donc pas populaire en raison de son contenu ou bien d’un lien hautement attractif, mais bien en raison de l’interaction qu’il suggère.
On peut alors se demander :
Le contenu est-il encore roi ?
Un contenu de qualité est extrêmement important parce qu’il offre une façon incroyable de se développer.
Il faut insister sur le fait que l’interaction semble faire des merveilles. Si nous essayons de comprendre pourquoi ces sites sont populaires, nous remarquerons que jusqu’à un certain point, le marketing de contenu fait également partie de leur stratégie.
Mais ce que les faits prouvent c’est que les sites les plus remarquables placent les communautés, les outils et les plateformes interactives devant le contenu.
Plus encore, les deux sites de contenu qui sont au sommet de la popularité, YouTube et Wikipedia, font toujours appel à des plateformes interactives ou participative.
La détection d’objets dans les images constitue un paramètre dans le positionnement.
Vous savez peut-être que Google est maintenant assez évolué pour reconnaître certains objets contenus dans les images, mais, ce vous ignorez peut-être que la reconnaissance d’objets est désormais un signal de classement qui peut affecter la SERP.
Cognitives SEO a publié un article sur la façon dont Google va, dans un proche avenir, lire et classer les images.
Il est vrai qu’il y a eu beaucoup d’études avec des équations et des algorithmes complexes sur la reconnaissance d’image depuis les années 90.
On peut même dire que les chercheurs sont attirés par le sujet depuis que les moteurs de recherche existent.
Ce à quoi les utilisateurs doivent faire attention au-delà de l’optimisation des image, c’est leur contenu, ce qui les compose.
Détection automatique d’objets dans les images Google.
Depuis que Google a rendu publique l’API Cloud Vision, de gros délires ont exploité le futur de cette technologie.
Il ne fait plus de doute que l’API Cloud Vision puisse être utilisée pour analyser les composantes d’une image, ce qui permet :
- de classer rapidement des images parmi des milliers de catégories (par exemple, « voilier », « lion », « Tour Eiffel »),
- de détecter des objets individuels,
- Reconnaitre des visages dans les images,
- de trouver puis lire les mots imprimés dans ces images et finalement,
- d’associer le tout pour affirmer que « tout cela constitue « un salon de jardin », « un match de foot » ou « les bords du St Laurent à Montréal »
Le tout est utilisé pour créer des métadonnées dans un catalogue d’images, modérer le contenu offensant,valoriswer les images illustrant le mieux le propos et permet aux moteurs et finalement de les classer en conséquence.
La détection d’objets en images ajoute une couche supplémentaire de classement des signaux qui ne peuvent pas être facilement modifiés. Cependant, ce qui est vraiment important pour l’industrie du SEO est la reconnaissance d’objets pour deux raisons principales :
- Cela aidera Google à afficher un nombre réduit de faux positifs lors de la recherche d’un mot clé particulier;
- Cela renforcera la pertinence et le classement d’une page
Lire : cet article de research.googleblog.com
Google dispose d’évaluateurs de recherche pour déterminer la qualité des résultats
Vous savez peut-être que désormais Google utilise de nombreux algorithmes pour classer les sites. Vous pourriez être surpris de découvrir que pour évaluer la qualité des résultats de recherche Google a embauché du personnel qui réalise environ 40 000 évaluations de précision.
Ces évaluateurs doivent établir la qualité des résultats pour diverses recherches. Les lignes directrices qu’ils utilisent pour évaluer les résultats sont détaillées dans un document assez dense qui se trouve ici et que vous pouvez télécharger ici.
Bien que le document semble s’adresser plus à ceux qui souhaitent devenir évaluateurs, un coup d’œil à travers les lignes directrices peut guider les développeurs tout comme les spécialistes du marketing, parce qu’ils vous aident à comprendre comment la qualité est perçue par Google.
Google utilise des évaluateurs de différents pays et de langues différentes. Cela signifie qu’il essaie de comprendre le contenu rédigé en plusieurs langues.
Par la suite, on pourrait penser que le moteur sera en mesure d’appliquer des pénalités aux contenus y compris dans les langues les moins communes.
Pour le moment, selon Google estimates, l’algorithme Penguin recense environ 3,1 % des requêtes de recherche en anglais, environ 3 % des requêtes dans des langues comme l’allemand, le chinois ou l’arabe.
Ces experts formés pourraient être en mesure d’identifier les spams dans d’autres langues avec des conséquences sur le classement global.