Selon la dernière étude de Searchmetrics, les différents algorithmes de Google sont plus pointus que jamais.
Dans sa quatrième étude annuelle des facteurs de classement par l’algorithme du premier moteur de recherche mondial, il a été examiné les résultats des requêtes de référence en top 30 pour 10 000 mots-clés impliquant 300.000 sites.
Selon Marcus Tober, patron fondateur de Searchmetrics, les résultats ne font que confirmer les tendances annoncées depuis le début de l’année.
Il faut chercher à comprendre les intentions des utilisateurs et leur créer un contenu original, pertinent et unique c’est plus vital que jamais…
… Il est aussi clairement établi que l’importance des liens entrants ( backlink) continuent à faiblir. (M. Tober)
À l’avenir, la proportion de requêtes de recherche faîte à partir « d’appareils mobiles » va continuer de croître, et il sera intéressant de voir les effets que cela aura sur les classements.
Certains facteurs sont perçus très positifs par l’étude aux vues des positionnements: cela comprend
- L’ergonomie des sites « mobiles »;
- les signaux sociaux, tels que les tweets, les G+ et les j’aime de Facebook (bien que Google s’en défende)
- Les backlinks, dont la puissance diminuera, c’est certain.
Au sujet du netlinking, je mentionne tout de suite que l’étude constate l’efficacité de la variété des ancres et l’importance du ratio de BL en nofollow.
Illustration tirée de l’étude de searchmetrics
L’étude se concentre sur trois grandes catégories de paramètres :
Les facteurs techniques qui sont très importants pour le positionnement dans Google.
Comparativement à l’année dernière, le volume de recherches de noms de domaine précis a fortement augmenté.
Les marques se classent souvent mieux sur ces recherches en raison de leur visibilité inhérente, mais plus curieux, on constate que les requêtes de nom de marque, avec ou sans mots-clés supplémentaires, influencent indirectement les résultats de recherches sans marque.
Autres facteurs positifs pour la visibilité d’un site Web;
L’étude met en évidence des facteurs avec lesquels « je joue » depuis toujours.
- la fréquence des balises H2, (en plus de H1 et méta description);
- des URL réécrites courtes (elles vaudraient des milliers de mots-clés!);
- et bien sûr la vitesse d’affichage du site clairement communiquée par Google depuis 2012
Il est enfin déterminé que le cryptage HTTPS, (pour la première fois considéré dans cette étude) a bien un impact positif sur la place des sites dans la SERP, mais seulement pour les sites qui traitent des données sensibles (transactions, paiement, mots de passe, etc)…
Les « Noms De Domaine mots-clés » ne sont plus l’avantage Numéro 1 de positionnement qu’ils ont été par le passé. Si en 2014, seuls 9% des URL du top 30 comprenaient un mot-clé dans leur Nom de domaine, ce chiffre est tombé à 6% cette année.
Enfin, ce n’est pas une surprise, la proportion des sites en Flash est significativement plus faible dans les trois premières pages des S.E.R.P tant sur les ordinateurs de bureau que sur les mobiles.
Les facteurs liés à l’expérience utilisateur
L’architecture et la structure du maillage du site sont essentielles, tant pour la crawlabilité des bots de Google que pour l’expérience utilisateur.
L’ergonomie et les liens internes d’un site pèsent dans le classement car ils sont liés:
- au taux de rebond,
- au temps passé sur le portail Web.
On comprend alors qu’un travail onpage de qualité peut tout changer.
L’année dernière, on trouvait 131 liens internes dans les 10 meilleurs classements, cette année, le chiffre grimpe à 150.
La même chose est vraie pour l’optimisation des facteurs tels que le responsive design, la taille de la police, et celle des éléments interactifs. (Boutons, liens, formulaires)
Les listes à puces semblent également être des facteurs de classement, on en trouve dans la moitié des sites en top 2 et encore 40% dans le top 30.
Des reculs :
Pourtant, bien qu’on sache que le nombre d’images aide la performance du classement, le nombre de sites qui affichent des vidéos a chuté en 2014.
Searchmetrics a également déterminé qu’un grand nombre de publicités faisait du mal au classement.
Facteurs liés au contenu.
Illustration tirée de l’étude de searchmetrics
Le contenu des pages classées top 30 s’est épaissi. Le nombre moyen de mots utilisés dans les pages du top 10 est de 1285, (25% de plus que l’an dernier)
Ce contenu est aussi moins complexe et plus holistique. De plus en plus de sites basent leurs textes sur le champ lexical utilisant des vocables aussi précis que pertinents.
Tout comme avec l’aspect technique des sites web, la notion de mots-clés stricte a énormément évolué.
Searchmetrics constate que le pourcentage de pages qui veulent se classer sur un mot-clé strict en l’insérant lourdement façon « triplette du bourrin » a baissé et ce, en particulier au top 5.
En revanche, l’ancre des liens internes garde son poids dans le maillage de votre portail Web.
L’étude complète peut être téléchargée ici, une infographie géniale en dévoile les grands courants.
( Droit des images © searchmetrics.com)
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